Chronique de la fête des mères

Publié le par gargouille

cuculo

 

A tous ceux qui s'en foutent et qui doivent, pourtant, aller chez leur belle-mère...

 

Au-delà de l'évidente portée mercantile de l’événement, il faut rassurer et préparer le cheptel de pondeuses potentielles. Ayez des papooses.

La fête de mère, c'est comme donner deux euros à un clodo : cela ne coûte pas cher et fait du bien à l’Ego :

« -Tiens, je t'ai apporté des cartes à jouer et des fleurs en plastique, tu vas bien t'occuper avec tes potes de l'hospice ! On en reparle dans six mois quand je repasse te faire coucou. »

 

Bref, l'anecdocte qui pique et qui pue:

 

Une brave et jeune mère de famille me confiait que jamais elle ne célébrerait cette orgie mercantile et écœurante. Si ses affreux marmots lui offraient des cadeaux, c'est qu'ils se seraient soumis au système comme d'immondes larves molles et aseptisées. Ce qui engendrerait l’abandon immédiat des visqueux rejetons.

C'était là ses mots, à peu de choses près.

Aujourd'hui, si un seul de ses enfant oublie ne serait-ce que de lui souhaiter, elle boude.

 

 

On vieillit, les principes, comme la peau, s'affaissent.    

 

 

Alors arnaque ou bonheur ? Si vous pouviez éclairer ma lanterne...

 

P.S: la photo n'a rien à voir, l'aviez-vous remarqué? fête des mères et culottes funkies... Le choix est vite fait.

Publié dans Propos quelconques

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
les principes, comme la peau, s'affaissent. Heureusement, sinon on finit vieux (pour moi, vieille) schnoque. Voir certaine manif. :)
Répondre
G
<br /> <br /> Malheureusement pour certains les principes, comme leur vieux cuir tané, se raffermissent...<br /> <br /> <br /> Comme le chantait Brassens : "quand on est con, on est con" avec sa poésie et sa subtilité coutumière, les jeunes sont aussi de la partie...<br /> <br /> <br /> <br />